Ce mardi 19 octobre, la Maison des Aînés nous conviait à une rencontre littéraire avec M. Terrrien à la Bibliothèque du Centre Culturel de Marche.

 Mais qui est donc ce monsieur?

En tant que lectrice assidue, je le connaissais bien de nom et dès le départ, j’étais très enthousiaste. Lorsque je suis arrivée à la Bibliothèque, on m’a dit que cela se passait à la cafétéria. C’est donc dans une cafétéria rénovée et joliment décorée que nous avons pris place pour écouter Albin-Georges Terrien. Qui donc? Mais si, vous savez, c’est un écrivain dont les romans les plus connus sont « La glèbe »,  « Vive la guerre » et « La soutane ». Ils se composent chaque fois d’un mélange de fiction et de souvenirs personnels ou glanés auprès d’autres personnes. L’auteur étant de la région, plus précisément d’un petit village près de La Roche.

Il dépeint la vie rurale avec ses personnages typiques, ses souvenirs de la guerre à travers les yeux du petit garçon qu’il était, ou raconte des anecdotes plus récentes sur l’ingérence de l’Europe dans la vie des agriculteurs. En général, l’ensemble est véridique, passionnant, dans une alternance d’humour et de gravité.

  « La soutane » est nettement plus grave puisqu’il traite de la pédophilie dans les internats catholiques, toujours sur des bases véridiques.

M. Terrien nous a raconté de vive voix des anecdotes qui se trouvent dans ses livres et d’autres, puis nous a lu un passage de « Vive la guerre ». Voilà un titre bien provocant, mais personnellement j’y ai appris beaucoup de choses. Etant Bruxelloise d’origine, je ne connaissais pas la vie rurale d’autrefois. De plus, je n’avais aucune idée de ce qu’est la religion. Je peux vous dire que j’ai été étonnée, édifiée, parfois horrifiée et souvent amusée.

 Si je devais partir à l’étranger et ne prendre qu’un seul livre, c’est bien « Vive la guerre ». Il dépeint si bien la vie de l’époque dans nos Ardennes!

Bref, je pense que l’auditoire était tout aussi passionné que moi et que M. Terrien a été d’une gentillesse exquise, répondant ensuite à nos questions. Nous avons passé une belle après-midi ensoleillée avec un écrivain intéressant, que demander de mieux?

Martine Smets